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Mort la nuit du réveillon : « Il y a eu un véritable lynchage lorsqu’il a été isolé »

Au premier jour du procès de la mort de Sekhouna Bangoura, tué le 31 décembre 2020 au Mans, les enquêteurs ont témoigné de la violence des confrontations dans ce quartier proche des Sablons et de leur difficulté à y rétablir l’ordre.

Plusieurs fois, le papa de Sekhouna Bangoura n’a pas caché ses larmes au premier jour du procès de la mort de son fils ce lundi 12 février 2024 devant la cour d’assises de la Sarthe. Il est seul sur le banc des parties civiles, seul derrière son avocat Me Philippe Soret, pour défendre la mémoire d’un fils, à l’âge de 18 ans. Le « gamin » a perdu la vie dans la soirée du 31 décembre 2020 au cours d’une confrontation entre bandes rivales, au Mans.

Une enquête « sous pression de la rue »

Les enquêteurs sont les premiers à avoir été entendus par la cour d’assises, à commencer par le directeur d’enquête Franck Hemery. Le directeur de la police judiciaire d’Angers a été appelé à 22 heures, saisi par le parquet...


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Crédit photo : Dessin Charlotte Foisseau Bouttier

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