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Sarthe. Avec 32 mentions sur son casier, il menace de « tirer à la kalash » sur la juge

Un homme de 34 ans a été jugé par le tribunal du Mans (Sarthe) notamment pour avoir menacé de « tirer à la Kalash » sur une magistrate le 20 mars 2024 à Coulaines.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que cet habitant du Mans (Sarthe) de 34 ans est un habitué des tribunaux.

De taille moyenne, plutôt athlétique, cheveux bruns, vêtu d’un ensemble en blue jeans, le prévenu, son casier judiciaire comporte 32 mentions (dont 7 condamnations pour violences, 8 pour outrages ou menaces et plusieurs pour stupéfiants).

Il est poursuivi pour plusieurs faits, notamment pour avoir menacé, le 20 mars 2024, de « tirer à la Kalash » sur la juge d’application des peines du tribunal du Mans.

« Votre collègue va servir d’exemple, je sais où il habite »

Le prévenu, qui purge plusieurs peines, notamment pour menaces de mort par moyen dangereux sur personne dépositaire de l’autorité publique, est également poursuivi pour avoir menacé de s’en prendre à un surveillant pénitentiaire.

« Votre collègue va servir d’exemple, je sais où il habite, je vais envoyer des blédards qui vont brûler sa baraque pour 3 000 euros », avait-il menacé le 28 avril 2024.

Le prévenu était aussi poursuivi pour avoir tenu des propos racistes contre une surveillante pénitentiaire qu’il a traitée de « sale macaque », le 28 avril 2024.

Plus tard, le 9 juin 2024, il récidive en lançant : « Pourquoi vous mettez des macaques comme surveillants pénitentiaires ? » En tout, l’homme s’en sera pris à trois surveillants pénitentiaires, mais aussi à un médecin…

À cette audience, le prévenu était également jugé pour avoir eu du cannabis en prison et lors de sa garde à vue.

« Je ne souhaite de mal à personne, il ne leur arrivera jamais rien »

« Je ne souhaite de mal à personne, il ne leur arrivera jamais rien », a déclaré le prévenu devant le tribunal du Mans tout en présentant ses excuses.

« Ne succombez pas à des réquisitions disproportionnées », a déclaré Me Gwendoline Hérivaux, l’avocate du prévenu, à la suite du procureur qui a requis 30 mois de prison ferme. L’avocate a demandé une peine adaptée pour son client.

15 mois de prison

Reconnu coupable, le prévenu a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Il devra verser des dommages et intérêts aux parties civiles.

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